Bolivie
Destination : Bolivie đ§đŽ
Introduction đ
La Bolivie, situĂ©e en plein cĆur de l’AmĂ©rique du Sud, est une destination extraordinaire pour les voyageurs avides de dĂ©couvertes culturelles et de paysages Ă©poustouflants. Ce pays fascinant offre une diversitĂ© de trĂ©sors naturels, une richesse culturelle unique et une histoire riche en surprises.
Points forts de la Bolivie đïž
Nature et Aventure đïž
La Bolivie est cĂ©lĂšbre pour ses paysages spectaculaires. De l’Altiplano aux montagnes des Andes, en passant par la jungle amazonienne, vous dĂ©couvrirez des paysages variĂ©s et impressionnants. Des randonnĂ©es dans les montagnes, des excursions en bateau sur le lac Titicaca, et l’exploration des salines d’Uyuni vous attendent.
Culture et Traditions đ
La Bolivie est riche en culture indigĂšne, avec des marchĂ©s colorĂ©s, des festivals vibrants et une cuisine dĂ©licieuse. Ne manquez pas le Carnaval d’Oruro, un Ă©vĂ©nement festif et colorĂ© qui vous plongera au cĆur de la culture bolivienne.
Histoire et Patrimoine đ°
Explorez les vestiges des anciennes civilisations incas et pré-incas à Tiwanaku et découvrez la riche histoire de la Bolivie à travers ses musées et ses sites archéologiques.
Conseils de Voyage đ
Saisons idĂ©ales đ€ïž
La meilleure période pour visiter la Bolivie est pendant la saison sÚche, de mai à octobre, lorsque les températures sont agréables et les précipitations sont rares.
SantĂ© et SĂ©curitĂ© đ„
Assurez-vous d’ĂȘtre Ă jour avec vos vaccins avant de voyager en Bolivie. Prenez des prĂ©cautions contre le mal des montagnes si vous prĂ©voyez de visiter des rĂ©gions en altitude.
Monnaie đ°
La monnaie locale est le boliviano (BOB). Il est recommandĂ© de changer de l’argent dans les banques ou les bureaux de change officiels pour obtenir le meilleur taux de change.
Conclusion đ
La Bolivie est une destination inoubliable pour les amateurs de nature, de culture et d’aventure. Que vous souhaitiez explorer les montagnes majestueuses, dĂ©couvrir des traditions sĂ©culaires ou plonger dans l’histoire fascinante de ce pays, la Bolivie a tout pour vous Ă©merveiller.
Alors, qu’attendez-vous ? PrĂ©parez vos valises et partez Ă la dĂ©couverte de ce joyau sud-amĂ©ricain ! đâïž
Niveau : de modéré à trÚs difficile (pour certaines randonnées optionnelles)
Ce voyage en Bolivie se dĂ©roule en altitude, câest en cela que notre sĂ©jour est classĂ© « modĂ©rĂ© Ă trĂšs difficile ».
Si lâaltitude moyenne du pays est de 755 m (la partie amazonienne du pays est relativement basse), notre pĂ©riple se passe en majoritĂ© dans la zone de la cordillĂšre des Andes, plus prĂ©cisĂ©ment dans les montagnes de lâAltiplano (la plus haute rĂ©gion habitĂ©e au monde aprĂšs le plateau tibĂ©tain). Nous Ă©voluerons donc entre 3 500 m et parfois plus de
5 000 m (et 6 000 m lors de certaines ascensions de volcans pour ceux qui le souhaitent), en moyenne nous passerons nos 28 jours Ă plus de 4 000 m.
Compte tenu de lâaltitude moyenne, le niveau des marches est classĂ©Â :
⹠modéré (pour les balades, découvertes de sites (salars, lagunes) marchés locaux) ;
âą difficile pour les sommets plus hauts comme le Uturuncu (6 008 m)Â ;
âą trĂšs difficile liĂ© Ă lâaltitude et/ou au dĂ©nivelĂ©e (Licancabur 5 920 m, Acotango 6 070 m, Parinacota 6 348m).
Prenez note que nous sommes en moyenne Ă plus de 4 000 m, donc les randonnĂ©es culminant Ă plus de 5000 m ne demandent pas une ascension de 3 000 m. De plus il y a souvent une approche assez haute en vĂ©hicule, les dĂ©nivelĂ©es positives varient donc entre 500 et 1 000 m Ă lâexception du Licancabur (+1 300 m).
Avec Ariel, Steven et ClĂ©ment, nous sommes 3 guides, ce qui a pour avantage que sur certaines journĂ©es (quand le planning et la logistique le permettent) nous pouvons proposer 3 programmes diffĂ©rents. Ainsi, il est possible de faire une ascension dâun 6000 m, ou gravir un volcan au point de vue panoramique autour de 5000 m, ou encore visiter un site (marchĂ© local, site gĂ©ologiqueâŠ) dans la zone de notre hĂ©bergement. Dans tous les cas, notre objectif est dâassurer votre sĂ©curitĂ© physique tout en vous faisant profiter des merveilles Boliviennes.
Gestion de lâaltitude
Nous allons donc passer la quasi-totalitĂ© de notre sĂ©jour au-dessus de 3500 m, et mĂȘme plus haut avec une moyenne Ă plus de 4000 m (cf. ci-dessus) et des sommets possibles Ă plus de 6000 m. Nous serons donc confrontĂ©s aux difficultĂ©s de lâaltitude, voici nos conseils pour que ce sĂ©jour se passe dans les meilleures dispositions physiques et psychologiques :
>>Les difficultĂ©s de lâaltitude : en altitude, la pression atmosphĂ©rique diminue : il y a moins dâoxygĂšne disponible pour lâorganisme. La quantitĂ© dâoxygĂšne disponible Ă 3 000 mĂštres correspond aux deux tiers de celle disponible au niveau de la mer. A 5 000 mĂštres, elle est de moitiĂ© infĂ©rieure. Lâorganisme rĂ©agit Ă ce manque dâoxygĂšne (ou hypoxie) de deux façons ;
âą RĂ©action immĂ©diate AccĂ©lĂ©ration de la frĂ©quence de ventilation et de la frĂ©quence cardiaque, afin de capter davantage dâoxygĂšne dans lâair et le transporter plus rapidement aux organes. Cette rĂ©action est coĂ»teuse pour lâorganisme au plan Ă©nergĂ©tique, car elle fait travailler davantage les muscles respiratoires et le cĆur.
âą RĂ©action progressive La rĂ©action immĂ©diate est remplacĂ©e ou complĂ©tĂ©e par un mĂ©canisme plus Ă©conomique : lâaugmentation du nombre de transporteurs dâoxygĂšne, câest Ă dire les globules rouges. Ils sont longs Ă fabriquer, il faut passer au moins une semaine en altitude pour voir augmenter leur nombre.
La fréquence de ventilation et le rythme cardiaque pourront alors ralentir, sans toutefois revenir aux valeurs de base.
>>Qui est concernĂ©Â : on considĂšre que le mal de lâaltitude (ou « sorojche » dans les Andes) affecte environ – 15% des gens Ă partir de 2 500 mĂštres – 60 % des gens Ă partir de 4 000 mĂštres – tout le monde en haute altitude (plus de
5 000 mĂštres). A lâinstar du mal de mer, il peut concerner nâimporte qui. LâĂąge ou le sexe ne sont pas des facteurs de risque.
>>Mal Aigu des Montagnes (MAM) : le Mal Aigu des Montagnes est le signe dâune acclimatation incomplĂšte Ă lâaltitude. Il peut apparaitre dĂšs 3 500m. Maux de tĂȘte, insomnies, perte dâappĂ©tit et nausĂ©es sont les troubles les plus frĂ©quents. Ces effets disparaissent, souvent, aprĂšs quelques jours passĂ©s en altitude. Il est important de ne pas nĂ©gliger ces effets et dâen parler aux guides, surtout sâils perdurent et sâaggravent (un MAM non traitĂ© peut ĂȘtre mortel). La meilleure et la seule prĂ©vention est lâacclimatation : ne pas monter trop vite (mĂȘme si lâon se sent en forme), Ă©viter les efforts intenses en dĂ©but de sĂ©jour et boire en abondance (thĂ©, eau, coca mais pas dâalcool).
>>Entrainement : sâentraĂźner physiquement avant un sĂ©jour en altitude ne protĂšge pas du mal de lâaltitude, mais est Ă©videmment souhaitable : la pratique du vĂ©lo, de la natation ou de la randonnĂ©e (si possible en altitude) constituera une bonne prĂ©paration. Un bon entrainement physique accroitra la capacitĂ© de votre organisme Ă assimiler lâoxygĂšne. Consultez votre mĂ©decin traitant pour quâil dĂ©tecte dâĂ©ventuelles carences ou affections.
>>Acclimatation sur place : pour attĂ©nuer les effets du MAM, et limiter les risques dâaggravation, deux rĂšgles dâor sont Ă respecter ;
âą Commencer doucement : une semaine en altitude est gĂ©nĂ©ralement suffisante pour une bonne acclimatation. Nous veillons particuliĂšrement Ă ce que notre programme commence en douceur, avec, dans les premiers jours, des activitĂ©s ou excursions peu Ă©prouvantes, tout en mĂ©nageant des plages de repos. Notre premiĂšre semaine sâeffectuant entre La Paz et la zone du lac Titicaca, nous Ă©voluerons entre 3 800 et 4 000 m, avec des activitĂ©s peu physiques. La suite du sĂ©jour se passera Ă des altitudes plus Ă©levĂ©es surtout lors des ascensions des volcans, mais vous devriez dĂ©jĂ ressentir les effets de lâacclimatation.
âą Monter progressivement : en trek on conseille, au-delĂ de 3 500 mĂštres, de ne pas monter de plus de 700 mĂštres dâune nuit Ă lâautre. Pour nous câest diffĂ©rent car nous ne rĂ©alisons pas de trek Ă proprement parler. Nous effectuerons des randonnĂ©es Ă la journĂ©e sur des sommets pouvant culminer au-dessus de 5 000 m, mais chaque soir nous retournons dormir dans notre hĂ©bergement qui se situe plus bas, parfait pour une meilleure acclimatation.
>> Quels mĂ©dicaments : si vous suivez un traitement, demandez conseil Ă votre mĂ©decin traitant, il saura vous dire sâil y a des contre-indications Ă sa prise en altitude, des prĂ©cautions Ă prendre, des symptĂŽmes dont il faudra guetter lâapparition ⊠En cas de maux de tĂȘte, prĂ©fĂ©rer lâaspirine (qui fluidifie le sang) au paracĂ©tamol. Ne pas prendre de somnifĂšres, qui favorisent les pauses respiratoires pendant le sommeil, ce qui aggrave lâhypoxie (manque dâoxygĂšne).
>>Contre-indication : le sĂ©jour en altitude, et particuliĂšrement la pratique dâactivitĂ©s sportives (trekking, andinisme âŠ) en altitude est fortement contre-indiquĂ©e pour les personnes souffrant – dâinsuffisance vasculaire – dâinsuffisance respiratoire chronique – dâĂ©pilepsie – de maladies nĂ©cessitant des injections rĂ©pĂ©tĂ©es (par exemple diabĂšte insulino â dĂ©pendant) – de maladies cardiaques non stabilisĂ©es – de certaines maladies sanguines. Il est Ă©galement contre-indiquĂ© pour les personnes ayant subi une intervention neurochirurgicale, ou pour les personnes ayant souffert, lors dâun prĂ©cĂ©dent sĂ©jour en altitude, dâun ĆdĂšme cĂ©rĂ©bral ou pulmonaire.